Journée mondiale du diabète

La journée mondiale du diabète a été créée en 1991 et a lieu chaque 14 novembre. Elle a pour but de mieux faire connaitre cette maladie, épidémie mondiale, sa prise en charge et les moyen de prévention.

  • Êtes-vous en train de lentement glisser tout doucement vers un diabète de type Il ?

Contrairement au diabète de type I, qui est une maladie auto-immune, le diabète de type II est une maladie dont on peut empêcher l’apparition, par des mesures de préventions ; c’est une maladie qui est réversible.

On ne devient pas diabétique de type 2 du jour au lendemain ; c’est un long processus, assez silencieux, qui peut parfois durer des décennies. Notons qu’avec l’alimentation ultra-transformée, trop riche en glucides, de nos jours, ce processus peut être raccourci à 5 ans, ce qui explique qu’aujourd’hui, il y ait des enfants diabétiques de type 2.

Aujourd’hui, est la journée mondiale du diabète.

Cela représente :

  • 460 millions de personnes dans le monde (dont 95% de diabétiques de type 2)
  • 4 millions en France et si l’on regarde dans les Outremers, le phénomène est encore plus dramatique

Nous avons là un véritable problème de santé publique et aucune mesure de prévention n’est prise.

Un simple test de mesure de la résistance à l’insuline devrait être proposé systématiquement, tous les 5 ans (à partir de 30 ans ou pour les personnes à risque) pour que le gens sachent où ils en sont de leur « chemin vers le diabète » et s’ils doivent envisager des changements de mode de vie (manger moins de sucre, éliminer les aliments transformés, faire un peu plus de sport, etc …).

Le test de HOMA (Homeostasis Model Assessment), permet de savoir quel effort fait le corps pour maintenir une glycémie normale, ou pour limiter cette glycémie (taux de sucre dans le sang).

Il faut savoir que notre flux sanguin contient en moyenne 5 grammes de sucre au total, soit une cuillère à café. Au-delà, cela devient toxique et notre corps fait appelle à une hormone pour retirer ce sucre de notre flux sanguin et le faire rentrer dans nos cellules, soit pour la production d’énergie, soit pour le stocker : cette hormone est l’insuline.

Lorsque l’on est sensible à l’insuline, peu de cette dernière est nécessaire pour faire entrer le glucose dans les cellules (et donc le faire sortir du flux sanguin). Plus on est résistant à l’insuline et plus il faut d’insuline pour faire rentrer le glucose dans les cellules, plus il faut d’efforts, jusqu’à ce que ces efforts deviennent vains (ou que le pancréas ne puisse plus produire assez d’insuline) ; là, le corps ne parvient plus à réguler la glycémie, c’est le diabète de type II. Lorsque l’on en arrive là, à moins de baisser très drastiquement (voire supprimer) ses apports glucidiques, la seule solution est la medication.

Les actions en prévention sont beaucoup simples que celles nécessaires pour renverser une résistance forte à l’insuline ou un diabète de type II.

Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi, en France, on préfère guérir que prévenir.

Et vous, où en êtes-vous ?

Bonne Année !!!!

Tout d’abord, je vous souhaite une merveilleuse année 2020 ; avec, en premier lieu une santé au top, la paix de l’esprit et des moments de bonheurs et joies, tout cela vous aidera à accomplir ce que vous souhaitez en 2020.

Pour le premier pilier, la santé, pourquoi ne pas commencer par réduire progressivement votre apport quotidien en sucre. De nombreuses études, désormais médiatisées montrent que le sucre fait du mal à notre santé, beaucoup plus que les graisses (les bonnes graisses – huile d’avocat, huile de coco, ghee, avocats, celles que l’on trouve dans les petits poissons, le saumon, viande de bœufs nourris à l’herbe sans antibiotiques, les noix, etc …). A long termes, le sucre crée des dommages métaboliques :

  • Dépendance aux glucides, avec la nécessité de manger souvent, pouvant aller jusqu’à des énormes fringales sucrées
  • Blocage de la combustion des graisses
  • Avec des régimes restreignant les calories, une baisse du métabolisme de base, c’est-à-dire une baisse de l’énergie nécessaire de pour vivre (faire battre son cœur, respirer, digérer, se régénérer, …). C’est la cause racine de l’effet YOYO
  • Hyperperméabilité intestinale accompagnée de troubles digestifs et/ou de maladies auto-immunes (liées à la forte consommation de céréales).
  •  Syndrome métabolique (ou syndrome X) ; avec, en particulier un taux de triglycérides élevé, une pression artérielle élevée (HTA Hypertension artérielle), un tour de taille élevé.

Le sucre est vraiment partout dans la nourriture super industrialisées. Pour vous aider à vous en débarrasser :

  • Favorisez les aliments entiers
  • Supprimez les boissons sucrées, les sodas, les boissons énergisantes, les cocktails sucrés / favorisez l’eau, le thé, le café, l’eau gazeuse aromatisée si vous tenez aux bulles 😉
  • Supprimez les céréales et produits dérivés / favorisez la farine d’amandes ou de coco dans vos recettes, des collations gourmandes et riches en bonnes matières grasses, comme les noix ; vous pouvez également remplacer le riz et les pâtes par du Konjac en perles, en tagliatelles ou en shirataki ou encore par le riz de choux fleur. En alternative au pain, vous pouvez essayer cette super recette de pain Keto.
  • Barres de céréales et plats préparés
  • Supprimez les viandes transformées / favorisez la viande de d’animaux élevés localement, en plein air, sans antibiotiques, sans OGM
  • Supprimez les produits sucrés (bonbons, sucreries, gâteaux), favorisez le chocolat noir à 85% ou à 90%
  • Supprimez les repas dans les grandes chaînes de fast-food qui proposent essentiellement des produits à base de sucres, de céréales et d’huiles végétales toxiques

Dépendant d’où vous partez, cela peut être un grand changement ou de petits aménagements. L’important est d’y aller progressivement et à son rythme, mais de toujours progresser. Tout cela peut se faire par petites étapes successives.

Dites-moi en commentaires, par quoi vous allez commencer, si vous souhaitez que je creuse un sujet ou les prochaines étapes ou si tout simplement vous avez des questions !

Pain Keto

Voici une recette simple de pain Cétogène :

  • 150 g de graines de lin doré
  • 50 g de graines de sésame
  • 225 g de poudre d’amandes
  • 7 oeufs
  • 3 CàS d’huile d’olive
  • 1 CàC de sel (de préférence d’Himalaya)
  • 1 sachet de levure chimique
  • 200 ml d’eau

Les étapes :

  1. Préchauffer votre four à 180°C
  2. Moudre les graines de lin en farine
  3. Dans un saladier, verser la farine de lin, la poudre d’amandes, le sel, la levure et mélanger
  4. Ajouter les graines de sésames, mélanger
  5. Ajouter les œufs, mélanger
  6. Ajouter l’eau, bien mélanger
  7. Ajouter l’huile, bien mélanger (la pâte doit être souple et élastique)
  8. Verser la préparation dans un moule à cake chemisé de papier sulfurisé
  9. Lisser le dessus
  10. Mettre au four pendant 50 min

En général, j’en fais un double que je coupe en tranches et que je conserve soit au frigo soit au congélateur (si c’est consommé dans la semaine, il reste au frigo) ; et je réchauffe au grille-pain pour prendre avec mon latté du matin ou du fromage 😉

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Chocolats de Noël très Keto

Comment passer des fêtes de fin d’années sans chocolat ?! Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne peux pas.

C’est mon premier Noël en mode Keto et je ne m’imaginais pas le passer sans chocolat, moi qui me faisais des orgies de Ferrero Rocher !!! Soit dit en passant, c’est le pire du pire en matière de nutrition : Une quantité astronomique de sucres et de graisses (respectivement 44g et 42g pour 100g), autrement dit, très schématiquement vous ouvrez en grand vos cellules pour le stockage avec le pic d’insuline créé par la quantité de sucre, puis on laisse la graisse s’y installer ! C’est la raison pour laquelle, il est souvent recommandé de ne pas combiner de grandes quantités de glucides et de grandes quantité graisses au cours du même repas ; c’est la raison pour laquelle les fast-foods font grossir ; c’est la raison pour laquelle les plats industriels font grossir ; on ne retrouve pas ce combo sucre / gras dans les aliments entiers, on ne le retrouve pas dans la nature. Bref …

Pour mes chocolats de Noël, j’ai donc décliné une recette de Fat Bombs avec du chocolat (hyper facile à faire et délicieuse) :

  • 50 g de pépites beurre de cacao
  • 35 g de ghee
  • 15 g d’huile de coco
  • 15 g farine de coco
  • 15 gouttes de stevia
  • Vanille en poudre
  • 1 grosse cuillère à soupe de cacao en poudre 100%
  • 15 noix de macadamia

Faire fondre le beurre de cacao, le ghee, l’huile de coco au bain marie

Une image contenant tasse, intérieur, soupe, alimentation

Description générée automatiquement

Ajouter la farine de coco et le cacao, bien mélanger

Une image contenant personne, intérieur, plancher, tenant

Description générée automatiquement

Ajouter la stévia, la vanille, bien mélanger

Mettre une noix de macadamia par compartiment de bac à glaçons et compléter avec la préparation.

Une image contenant intérieur, plancher, assis, petit

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Mettre au congélateur 20 min et démouler.

Conserver au réfrigérateur.

Fasting : Manger moins souvent, pas moins

Lorsque l’on suit les principes du modèle Paléo, on s’aperçoit très vite que les recommandations officielles peuvent être sujettes à caution. Elles nous enjoignent, en effet, à manger très régulièrement (minimum 3 repas par jour et une ou 2 collations).

Selon ces mêmes recommandations il ne faut surtout pas négliger le petit déjeuner : « Le repas le plus important de la journée ».  Un petit déjeuner complet serait composé d’un produit céréalier, un produit laitier, un fruit entier ou un jus pressé, une boisson pas trop sucrée. Ils encouragent même les « réfractaires au petit déjeuner » à se préparer un encas (barre de céréales) pour le milieu de matinée.

Petit rappel de ce qu’est le petit-déjeuner, breakfast en anglais : il s’agit de casser le jeûne nocturne, celui que l’on fait tous (en gros, nous faisons tous déjà du jeûne intermittent ou fasting). Certains n’aiment pas manger au saut du lit, pourquoi alors se forcer à manger lorsque l’on n’a pas faim ?! En ce qui me concerne, j’avais déjà remarqué, il y a bien longtemps que lorsque je prenais un petit-déjeuner, j’avais faim plus tôt dans la matinée, alors que lorsque je ne prenais pas de petit-déjeuner, je tenais très bien jusqu’au déjeuner. Pour d’autres, le petit-déjeuner est indispensable, mais ils peuvent très bien se passer du diner (ou diner très léger)

Nous l’avons déjà dit dans un article précédent, l’Homme sait très bien gérer des périodes de jeûne, il est en revanche démuni à long-terme contre l’abondance de nourriture, qui mène à la résistance à l’insuline, voire au diabète de type 2 ; au surpoids, voire à l’obésité.

Lorsque l’on suit le modèle Paléo et/ou Cétogène, on est en général en apports faibles en glucides, c’est-à-dire en Low Carb High Fat LCHF (plus ou moins selon chaque personne) et on subit beaucoup moins les conséquences des pics d’insuline qui nous font basculer régulièrement d’état de forte faim, euphorie (lorsque cette faim est assouvie), puis hypoglycémie, puis forte faim … Le cercle vicieux se poursuit inlassablement. Pour rappel, lorsque l’on est en bonne santé, nous avons entre 3,5g et 5g de sucre dans notre flux sanguin (soit l’équivalent d’une cuillère à café de sucre !). Lorsque l’on fait un repas riche en glucides, notre corps envoie l’artillerie lourde (l’insuline) pour faire entrer ce sucre dans les cellules (sous forme de graisse ou de glycogène) et pour revenir dans des taux normaux de sucre dans le sang, puis nous nous retrouvons en hypoglycémie, puis nous avons faim, puis on mange, puis insuline et ainsi de suite …

En LCHF, on garde des niveaux plus stables d’insuline, le phénomène de faim se régule. C’est pourquoi, il est plus aisé de faire du jeûne intermittent ; on peut sauter le petit déjeuner ou le dîner sans que cela impacte trop notre humeur, notre faim, nos niveaux d’insuline. En ce qui me concerne, j’ai très régulièrement sauté le petit-déjeuner faisant ainsi, un jeûne intermittent 16/8 (16 heures de jeûne / fenêtre de 8h pour manger) ; j’ai fait également régulièrement du « One Meal A Day » OMAD, c’est-à-dire un seul repas par jour (jeûne intermittent 23/1). Il m’arrive de faire 3 repas par jour, peut-être 2 fois par semaine.

            Récemment, j’ai essayé un jeûne plus long de 48 heures avec tous les bienfaits que j’avais lus et entendus, il fallait que j’essaie : autophagie (nettoyage du corps, débarras des détritus, renouvellement des cellules), clarté mentale, force mentale. Ça n’a pas vraiment été une réussite : Le jeûne en lui-même était assez facile, c’est l’après-jeûne qui s’est avéré assez catastrophique. Tout s’est passé comme si, mon corps voulait revenir à son état d’avant, j’ai retrouvé des fringales (que j’ai tout de même garder Keto ;-)). Malgré tout, je vais retenter l’expérience, en faisant attention à la façon dont je couperai mon jeûne.

            Il est important que chacun apprenne à écouter son corps, voir ce qui est le mieux adapter pour soi, voir dans quelle mesure on peut ou non introduire un peu de jeûne intermittent à sa diète. Dans tous les cas, il vaut mieux éliminer toutes sortes de snacking, car à chaque fois que l’on mange on active l’hormone stockage qu’est l’insuline.

Laissez-moi votre commentaire plus, dites-moi si vous souhaitez que je développe certains sujets.

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A votre santé,

Mère Paléo

Paléo vs Keto ?

La cétose est un état physiologique, un état d’efficacité métabolique permettant à l’organisme de brûler l’énergie stockée sous forme de graisse corporelle et produire des cétones (ou corps cétoniques), qui sont une source d’énergie bien plus propre que les glucides.

In fine, elle permet d’acquérir une flexibilité métabolique permettant à notre corps, en fonction, de ce qui est disponible d’utiliser la graisse corporelle ou alimentaires ou des glucides métabolisés ou les glucides alimentaires. Cela permet d’avoir une diète bien plus soutenable à long terme (on peut s’écarter de temps en temps d’une alimentation idéale, puis y revenir sans difficulté).

            Le paléo est une philosophie. Elle rappelle que nos gènes sont les mêmes que ceux de nos ancêtres chasseurs cueilleurs et que notre alimentation doit être proche de celle qu’ils avaient.

            L’ère paléolithique commence il y a 3 millions d’années et se termine il y a 8000 ans avec la révolution néolithique et l’apparition de l’agriculture et la domestication des animaux. C’est à l’ère paléolithique que les premiers Hommes apparaissent et travaillent les pierres pour en faire des outils. Les Homo Sapiens apparaissent dans cette ère, il y a 250000 ans ; et, depuis il n’a cessé d’évoluer. Nous sommes des Homo Sapiens.

A l’ère paléolithique, les populations étaient des chasseurs-cueilleurs, il n’y avait pas d’agriculture. Ils se nourrissaient de ce qu’ils trouvaient dans la nature : légumes, viande, poissons, fruits, racines, noix, graines. Notre code génétique n’a pas changé depuis, nous avons les mêmes enzymes pour digérer les mêmes types d’aliments ; c’est le fondement de philosophie du mode de vie Paléo. A l’échelle de notre évolution, « l’ère moderne » représente 0,3% !!!

Frise chronologique

Il ne s’agit pas d’un régime à la mode, c’est ainsi que nous avons vécu pendant 99,7% de notre histoire. C’est le modèle permettant de se figurer ce qu’est de la nourriture propre à l’homme ou non, permettant d’avoir des fondements sur la nutrition et la santé. En effet, à l’époque, on ne trouvait ni céréales, ni légumineux, ni laitages, ni nourriture industrielle, ni substances chimiques (conservateurs, édulcorants, etc…), toutes ces choses que nous avons créées qui sources de tant d’allergies. Il y avait juste des aliments NATURELS et ENTIERS. Il n’y avait pas non plus de stress chronique, uniquement des pics de stress permettant de survivre à de graves dangers.

L’une des différences notables entre le Paléo et le Keto concerne la répartition des macros-nutriments (lipides, protéines, glucides). En effet, dépendent de la localisation des populations ces répartitions pouvaient varier énormément ; alors qu’en Keto cette répartition est plutôt fixe :

On peut dire que le mode de vie Paléo est plutôt modéré en glucides, en général, mais garde les glucides en tant que sources d’énergie. En Keto, on coupe tellement les glucides que l’on modifie son métabolisme de sorte que le corps utilise les graisses comme carburant essentiel, et produise des corps cétoniques (mesurable). Le Keto permet de supprimer complètement la dépendance aux glucides et finit par supprimer totalement les fringales sucrées, c’est l’une des raisons qui m’a fait ajouter la dimension Keto à mon mode de vie.

Pour autant, les études des populations suivant le modèle Paléo, comme les Inuits (« Paléo du nord ») ou les Papous de Nouvelle-Guinée (« Paléo des tropiques »), montrent tous les bienfaits de ce mode de vie : Ces populations ne connaissent pas du tout les maladies de civilisations, telles que le diabète le surpoids ou les maladies cardio-vasculaires.

Autres différences notables :

  • En Paléo, il n’y pas de laitage du tout, alors qu’en Keto (hypo toxique), ils peuvent être maintenus tant qu’ils sont au lait cru (non pasteurisés) et provenant d’animaux mangeant de l’herbe. A noter, l’état de cétose étant physiologique, il est tout à fait possible de passer en cétose sans passer par la case hypo toxique (en mangeant des laitages très industriels, par exemple)
  • Certains édulcorants sont acceptés en Keto, ceux ne faisant monter la glycémie (comme la stévia, par exemple) ; alors qu’ils ne sont pas tolérés en Paléo.

En paléolithique, les populations se nourrissaient des produits de la chasse, de pêche ou de la cueillette. Il n’y avait pas abondance de nourriture partout, tout le temps, très souvent ils jeûnaient le temps de trouver leur prochain repas. Notre corps sait gérer le jeûne intermittent, alors qu’il n’a aucune défense (sur le long terme) contre l’abondance de nourriture et 6 repas par jour (petit-déjeuner, snack du matin, déjeuné, goûter, diner, snack du soir). D’où le développement exponentiel de la résistance à l’insuline et du diabète.

Vous l’avez compris, le Paléo et Keto ne s’opposent pas, ils se complètent : Le Paléo donne les fondations, le Keto permet un basculement complet du métabolisme. Des études montrent que le Paléo et le Keto baissent :

  • Le niveau de triglycérides dans le sang
  • La pression artérielle
  • Le taux de sucre dans le sang
  • Les niveaux d’insuline

Dans mon cas, je combine les 2 : Je fais du Keto hypo toxique combiné avec du jeûne intermittent de temps en temps.

L’important pour chacun est de comprendre les implications physiologiques de ces choix et de trouver son équilibre.

Quand le Paléo mène au Kéto …

J’ai suivi pendant quelques années les principes du Paléo avec de temps en temps, voire assez souvent des écarts : cheat meals, cheat day, cheat week et autres fringales, en tout genre. Je me suis retrouvée pendant 4 ans à faire du Yoyo dieting avec des incursions de Paléo.

Et, oui, je crois l’avoir déjà dit ici : JE SUIS ADDICT AU SUCRE, comme beaucoup de personnes dans le monde occidental ; et, lorsque l’on est addict au sucre, il est quasi impossible d’éviter les fringales, même avec la meilleure volonté du monde.

Je me suis donc renseignée, j’ai cherché comment me débarrasser de ces fringales terribles, de ces envies de sucre très récurrentes.

Par ailleurs, je suis hypertendue, je l’ai aussi déjà dit ici. Maladie que j’ai hérité de ma maman, qui est également diabétique. Approchant de l’âge où Maman est devenue diabétique et l’histoire m’ayant montré que mes gènes ne mentent, j’ai cherché comment je pourrais éviter également d’avoir un diabète de Type 2. Je commençais à présenter des signes de résistance à l’insuline (tour de taille un peu élevé, une glycémie à jeun régulièrement supérieure à 100 mg/dL, faim et fatigue après le repas, de plus en plus de mal à perdre du poids, etc …)

C’est ainsi que j’ai découvert le mode de vie Cétogène, un mode vie très proche du Paléo, mais qui élimine quasi totalement les glucides. En effet, les glucides y représentent entre 5% et 10% des apports caloriques quotidiens, les protéines entre 15% et 20% et surtout les lipides entre 75% et 80%. Ce mode de vie s’inscrit complètement dans la tendance Low Carb High Fat, de plus en plus répandue. Quand je pense que j’étais choquée, quand en découvrant le Paléo, certains prônaient le fait que les lipides devaient représenter 50% des apports quotidiens ! Moi qui avais suivi beaucoup de régimes avant où les graisses étaient diabolisées, cela me paraissait totalement impossible.

 Mes macros maintenant 😉

Avec toutes mes lectures, j’étais assez convaincue des bienfaits de ce mode de vie, mais j’avais des doutes sur sa soutenabilité. Au premier abord, on pouvait avoir l’impression qu’il s’agit d’un mode de vie très contraignant, et difficile à suivre à long-terme. J’y suis allée à mon rythme, pour transiter d’une alimentation majoritairement glucidique, à une alimentation très majoritairement composée de bonnes graisses, tout en continuant à m’informer.

Mes macros avant 🙁

Dès lors que je suis arrivée à suivre une diète nickel, j’ai découvert les « pouvoirs magiques » de la diète cétogène :

  • Les fringales ont disparu
  • La sensation de faim également. Tant et si bien que, j’ai pu sans soucis ajouter du jeûne intermittent, en ne mangeant que 2 repas par jour ou un seul repas par jour.
  • Ma tension a également diminué. Même si mon médecin me dit que je n’ai pas compris à quoi servent les médicaments, je caresse le doux rêve de me débarrasser de mon médicament pour la tension.
  • J’ai pu (enfin) reperdre du poids : 10 kgs en 3 mois ; tout en augmentant mon métabolisme de base (avant à 1200 cal/jour je parvenais difficilement à maintenir mon poids, maintenant je suis assez régulièrement à 1800 cal/jour ; et je continue à perdre !)
  • Une clarté d’esprit incroyable 😊 C’est sans doute le point que j’attend le moins et qui m’a le plus surprise : Je me sens sharp tout le temps !

 

J’évoquerai bientôt plus en détail ce mode de vie, en attendant laissez-moi un commentaire ou posez-moi toutes questions qui vous intéressent !

 

 

Bonne année 2019 !!!

Bonne Année 2019 !!!

Petit rappel des principes Paléo pour la passer dans la meilleure forme possible …

                 

Manger des animaux et des végétaux     Bouger souvent à un rythme lent

                          

Eviter les substances toxiques                      Soulever des charges lourdes

             

Piquer un sprint de temps en temps         Dormir correctement

 

Jouer                                                                     

s’exposer correctement au soleil                   Eviter les erreurs stupides

Utiliser son cerveau

 

 

Pyramide Alimentaire Paléo

Ma fille, qui est en fin de 6ème au moment où j’écris cet article, a eu un cours de SVT (Sciences et Vie de la Terre) qu’elle a trouvé passionnant : Les besoins du corps humains. Ils ont abordé la classification des aliments, et voici la pyramide alimentaire qui lui a été fournie.

Tout d’abord, je trouve très positif que nos enfants aient des cours sur les besoins nutritionnels ; c’est une bonne chose de leur donner des éléments d’informations et de réflexions sur le sujet. Chez nous, cela a été l’occasion d’un super échange en famille.

 

La pyramide paléo n’est pas tout à fait la même !

Typiquement, les céréales et leurs dérivés n’y ont pas du tout leur place. Il en va de même avec le lait et les produits laitiers (sauf lorsqu’ils sont fermentés). Les matières grasses n’y sont pas non plus à la même place.

Concernant les céréales, la majorité des calories sont des glucides qui peuvent faire monter rapidement la glycémie. Les glucides contrôlent l’insuline et l’insuline contrôle le stockage des graisses. Certaines protéines présentes dans les céréales imitent les protéines des virus et des bactéries ; ce qui déclenche une réaction auto-immune. C’est le cas du gluten, protéine présente dans la plupart des céréales, comme le blé, l’orge, le seigle et à laquelle de plus en plus de personnes seraient intolérantes.

Mes ados qui sont en pleine croissance, continuent à manger des céréales, mais elles ne sont pas la bases de leur alimentation. Ils apprécient un bon petit déjeuné Paléo avec une omelette au fromage et une tomate fraichement coupée. Ils savent qu’il y a des alternatives aux Trésor, que j’ai d’ailleurs banni de mes placards !

De même, il existe de nombreuses intolérances liées au lait de vache et pour cause ! Rappelons ici, que nous sommes le seul mammifère à boire du lait à l’âge adulte, qui plus est … d’un autre animal !

De mon côté, je l’ai complètement éliminé, il y a plusieurs années, pour le remplacer par des laits végétaux. Ma fille, plus jeune, avait de sacrées crampes à l’estomac lorsqu’elle buvait son bol de lait. Pour autant, je n’ai pas éliminer tous les produits laitiers : L’emmental râpé fait une sacré résistance chez moi 😉

Voici ma déclinaison de la pyramide Paléo. Rem : Petit écart avec ce que propose Mark Sisson, qui met les protéines viandes, poissons, œufs, à la base de l’alimentation Paléo ; chez moi, ce sont plutôt les légumes verts.