Quand le Paléo mène au Kéto …

J’ai suivi pendant quelques années les principes du Paléo avec de temps en temps, voire assez souvent des écarts : cheat meals, cheat day, cheat week et autres fringales, en tout genre. Je me suis retrouvée pendant 4 ans à faire du Yoyo dieting avec des incursions de Paléo.

Et, oui, je crois l’avoir déjà dit ici : JE SUIS ADDICT AU SUCRE, comme beaucoup de personnes dans le monde occidental ; et, lorsque l’on est addict au sucre, il est quasi impossible d’éviter les fringales, même avec la meilleure volonté du monde.

Je me suis donc renseignée, j’ai cherché comment me débarrasser de ces fringales terribles, de ces envies de sucre très récurrentes.

Par ailleurs, je suis hypertendue, je l’ai aussi déjà dit ici. Maladie que j’ai hérité de ma maman, qui est également diabétique. Approchant de l’âge où Maman est devenue diabétique et l’histoire m’ayant montré que mes gènes ne mentent, j’ai cherché comment je pourrais éviter également d’avoir un diabète de Type 2. Je commençais à présenter des signes de résistance à l’insuline (tour de taille un peu élevé, une glycémie à jeun régulièrement supérieure à 100 mg/dL, faim et fatigue après le repas, de plus en plus de mal à perdre du poids, etc …)

C’est ainsi que j’ai découvert le mode de vie Cétogène, un mode vie très proche du Paléo, mais qui élimine quasi totalement les glucides. En effet, les glucides y représentent entre 5% et 10% des apports caloriques quotidiens, les protéines entre 15% et 20% et surtout les lipides entre 75% et 80%. Ce mode de vie s’inscrit complètement dans la tendance Low Carb High Fat, de plus en plus répandue. Quand je pense que j’étais choquée, quand en découvrant le Paléo, certains prônaient le fait que les lipides devaient représenter 50% des apports quotidiens ! Moi qui avais suivi beaucoup de régimes avant où les graisses étaient diabolisées, cela me paraissait totalement impossible.

 Mes macros maintenant 😉

Avec toutes mes lectures, j’étais assez convaincue des bienfaits de ce mode de vie, mais j’avais des doutes sur sa soutenabilité. Au premier abord, on pouvait avoir l’impression qu’il s’agit d’un mode de vie très contraignant, et difficile à suivre à long-terme. J’y suis allée à mon rythme, pour transiter d’une alimentation majoritairement glucidique, à une alimentation très majoritairement composée de bonnes graisses, tout en continuant à m’informer.

Mes macros avant 🙁

Dès lors que je suis arrivée à suivre une diète nickel, j’ai découvert les « pouvoirs magiques » de la diète cétogène :

  • Les fringales ont disparu
  • La sensation de faim également. Tant et si bien que, j’ai pu sans soucis ajouter du jeûne intermittent, en ne mangeant que 2 repas par jour ou un seul repas par jour.
  • Ma tension a également diminué. Même si mon médecin me dit que je n’ai pas compris à quoi servent les médicaments, je caresse le doux rêve de me débarrasser de mon médicament pour la tension.
  • J’ai pu (enfin) reperdre du poids : 10 kgs en 3 mois ; tout en augmentant mon métabolisme de base (avant à 1200 cal/jour je parvenais difficilement à maintenir mon poids, maintenant je suis assez régulièrement à 1800 cal/jour ; et je continue à perdre !)
  • Une clarté d’esprit incroyable 😊 C’est sans doute le point que j’attend le moins et qui m’a le plus surprise : Je me sens sharp tout le temps !

 

J’évoquerai bientôt plus en détail ce mode de vie, en attendant laissez-moi un commentaire ou posez-moi toutes questions qui vous intéressent !