Journée mondiale du diabète

La journée mondiale du diabète a été créée en 1991 et a lieu chaque 14 novembre. Elle a pour but de mieux faire connaitre cette maladie, épidémie mondiale, sa prise en charge et les moyen de prévention.

  • Êtes-vous en train de lentement glisser tout doucement vers un diabète de type Il ?

Contrairement au diabète de type I, qui est une maladie auto-immune, le diabète de type II est une maladie dont on peut empêcher l’apparition, par des mesures de préventions ; c’est une maladie qui est réversible.

On ne devient pas diabétique de type 2 du jour au lendemain ; c’est un long processus, assez silencieux, qui peut parfois durer des décennies. Notons qu’avec l’alimentation ultra-transformée, trop riche en glucides, de nos jours, ce processus peut être raccourci à 5 ans, ce qui explique qu’aujourd’hui, il y ait des enfants diabétiques de type 2.

Aujourd’hui, est la journée mondiale du diabète.

Cela représente :

  • 460 millions de personnes dans le monde (dont 95% de diabétiques de type 2)
  • 4 millions en France et si l’on regarde dans les Outremers, le phénomène est encore plus dramatique

Nous avons là un véritable problème de santé publique et aucune mesure de prévention n’est prise.

Un simple test de mesure de la résistance à l’insuline devrait être proposé systématiquement, tous les 5 ans (à partir de 30 ans ou pour les personnes à risque) pour que le gens sachent où ils en sont de leur « chemin vers le diabète » et s’ils doivent envisager des changements de mode de vie (manger moins de sucre, éliminer les aliments transformés, faire un peu plus de sport, etc …).

Le test de HOMA (Homeostasis Model Assessment), permet de savoir quel effort fait le corps pour maintenir une glycémie normale, ou pour limiter cette glycémie (taux de sucre dans le sang).

Il faut savoir que notre flux sanguin contient en moyenne 5 grammes de sucre au total, soit une cuillère à café. Au-delà, cela devient toxique et notre corps fait appelle à une hormone pour retirer ce sucre de notre flux sanguin et le faire rentrer dans nos cellules, soit pour la production d’énergie, soit pour le stocker : cette hormone est l’insuline.

Lorsque l’on est sensible à l’insuline, peu de cette dernière est nécessaire pour faire entrer le glucose dans les cellules (et donc le faire sortir du flux sanguin). Plus on est résistant à l’insuline et plus il faut d’insuline pour faire rentrer le glucose dans les cellules, plus il faut d’efforts, jusqu’à ce que ces efforts deviennent vains (ou que le pancréas ne puisse plus produire assez d’insuline) ; là, le corps ne parvient plus à réguler la glycémie, c’est le diabète de type II. Lorsque l’on en arrive là, à moins de baisser très drastiquement (voire supprimer) ses apports glucidiques, la seule solution est la medication.

Les actions en prévention sont beaucoup simples que celles nécessaires pour renverser une résistance forte à l’insuline ou un diabète de type II.

Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi, en France, on préfère guérir que prévenir.

Et vous, où en êtes-vous ?

Pyramide Alimentaire Paléo

Ma fille, qui est en fin de 6ème au moment où j’écris cet article, a eu un cours de SVT (Sciences et Vie de la Terre) qu’elle a trouvé passionnant : Les besoins du corps humains. Ils ont abordé la classification des aliments, et voici la pyramide alimentaire qui lui a été fournie.

Tout d’abord, je trouve très positif que nos enfants aient des cours sur les besoins nutritionnels ; c’est une bonne chose de leur donner des éléments d’informations et de réflexions sur le sujet. Chez nous, cela a été l’occasion d’un super échange en famille.

 

La pyramide paléo n’est pas tout à fait la même !

Typiquement, les céréales et leurs dérivés n’y ont pas du tout leur place. Il en va de même avec le lait et les produits laitiers (sauf lorsqu’ils sont fermentés). Les matières grasses n’y sont pas non plus à la même place.

Concernant les céréales, la majorité des calories sont des glucides qui peuvent faire monter rapidement la glycémie. Les glucides contrôlent l’insuline et l’insuline contrôle le stockage des graisses. Certaines protéines présentes dans les céréales imitent les protéines des virus et des bactéries ; ce qui déclenche une réaction auto-immune. C’est le cas du gluten, protéine présente dans la plupart des céréales, comme le blé, l’orge, le seigle et à laquelle de plus en plus de personnes seraient intolérantes.

Mes ados qui sont en pleine croissance, continuent à manger des céréales, mais elles ne sont pas la bases de leur alimentation. Ils apprécient un bon petit déjeuné Paléo avec une omelette au fromage et une tomate fraichement coupée. Ils savent qu’il y a des alternatives aux Trésor, que j’ai d’ailleurs banni de mes placards !

De même, il existe de nombreuses intolérances liées au lait de vache et pour cause ! Rappelons ici, que nous sommes le seul mammifère à boire du lait à l’âge adulte, qui plus est … d’un autre animal !

De mon côté, je l’ai complètement éliminé, il y a plusieurs années, pour le remplacer par des laits végétaux. Ma fille, plus jeune, avait de sacrées crampes à l’estomac lorsqu’elle buvait son bol de lait. Pour autant, je n’ai pas éliminer tous les produits laitiers : L’emmental râpé fait une sacré résistance chez moi 😉

Voici ma déclinaison de la pyramide Paléo. Rem : Petit écart avec ce que propose Mark Sisson, qui met les protéines viandes, poissons, œufs, à la base de l’alimentation Paléo ; chez moi, ce sont plutôt les légumes verts.

 

Course à pied et hypertension artérielle

Je suis sujette à l’hypertension artérielle, et ce depuis assez jeune (31 ans, après la naissance de mon 3ème enfant).

Dans mon chemin pour retrouver la forme, je me suis mise à courir tout doucement, pour arriver à un rythme de croisière de 3 courses par semaines dont une sortie longue (1h30 à 2h). Et j’aimais vraiment ça, ça me boostait pour la journée, me permettait de penser à mes projets, avoir des idées, prendre l’air frais.

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